Aussi bizarre que cela puisse paraître,
J’ai sur la tête un petit nid d’oiseaux douillet,
Fait de brindilles, de boue et d’herbes sèches,
Fourré de rires quand reviennent les beaux jours au printemps.
Les beaux jours,
La la la.
On me salue, je ne bouge pas la tête.
On me croit fier, mais n’ont-ils pas vu que je ne peux plus la perdre,
Car au-dessus, dans le nid, quelle affaire !
Dieu, le raffut quand ces deux-là s’aiment au printemps.
Les beaux jours,
Voyez-vous.
Et vous, ma douce,
Quand vous m’enlacerez,
Soyez douceur
Pour ne pas effrayer
Ces petites boules de plumes,
Ces voyageurs ailés.
Musical.
On peut détester le vilain canard
Ou le corbeau, mais pas un petit nid douillet
Sur la tête, tenant lieu de palais,
À deux pierrots dont les froufrous
Font le printemps, les beaux jours.
Voyez-vous.
Et vous, ma douce,
Quand vous m’enlacerez,
Soyez douceur
Pour ne pas effrayer
Ces petites boules de plumes,
Ces voyageurs ailés.