C’est par surprise si j’ai dit oui À la vie. Très haut. Moi, je préfère un fiancé À toutes considérations. Mais comment faire pour être aimé Quand on est trop déterminé, madame? L’amour, c’est comme les oiseaux En cage, ce n’est pas très rigolo.
Pour rester libre, allons chercher la vie Où les autres ne souffrent pas. Ce n’est pas l’envie qui manque. Il paraît que le temps passe. Nous, on peut toujours rêver Très haut. Longtemps. Très haut. Longtemps.
Longtemps. La vieille grand-mère, comme elle fuit Pour lui résister. Le vieux grand-père ne l'a pas suivie; Il avait trop mal aux pieds, le pauvre. En amour, c’est mieux d'avoir de bons pieds, Sans quoi, tintin, sous ton nez, Madame. À propos, voulez-vous danser Dans mes bras un fado cadencé?
Pour être libre, allons chercher la vie Où les autres ne souffrent pas. Ce n’est pas l’envie qui manque. Il paraît que le temps passe. Nous, on peut encore rêver Très haut. Longtemps. Très haut. Longtemps.
C’est par surprise si j’ai dit oui
À la vie. Très haut.
Moi, je préfère un fiancé
À toutes considérations.
Mais comment faire pour être aimé
Quand on est trop déterminé, madame?
L’amour, c’est comme les oiseaux
En cage, ce n’est pas très rigolo.
La vieille grand-mère, comme elle fuit
Pour lui résister.
Le vieux grand-père ne l'a pas suivie;
Il avait trop mal aux pieds, le pauvre.
En amour, c’est mieux de ne pas être trop compliqué,
Sinon, tintin, cela te passe sous le nez,
Madame.
À propos, voulez-vous danser
Dans mes bras un fado cadencé?
Pour rester libre, allons chercher la vie
Où les autres ne souffrent pas.
Ce n’est pas l’envie qui manque.
Il paraît que le temps passe.
Nous, on peut toujours rêver
Très haut. Longtemps.
Très haut. Longtemps.
Longtemps.
Gageons, madame, que toute la vie est détermination.
Pour déplacer le mont Fujiyama,
On peut toujours se lever tôt;
Moi, je préfère en pyjama
Regarder la télévision.
Madame,
La vie, c’est comme les ruisseaux:
Il en faut beaucoup pour faire l'océan.
Sur l'océan, il y a des bateaux
Qui s’en vont à l’autre bout du monde
Chercher l’amour et de gros
Ballots de coton.
Les cales reviennent pleines à craquer,
Mais sans le moindre petit soulier.
Madame, pour marcher jusqu'à l’amour
Qu’on voudrait tous sans défaut.
Pour rester libre, allons chercher la vie
Où les autres ne souffrent pas.
Ce n’est pas l’envie qui manque.
Il paraît que le temps passe.
Nous, on peut toujours rêver
Très haut. Longtemps.
Très haut. Longtemps.
Longtemps.
M’enchanterez-vous le jardin de mes jours secrets?
Serez-vous celle pour qui en pince
Mon cœur agrandi sous la couette?
Raison gardée, amour manqué,
Tout ça, à cause de la figuration.
Viens donc,
Dans mes bras jouer aux montagnes russes.
Regarde, je ne suis pas loin;
Il n’y a pas besoin de prendre le bus.
Pour rester libre, allons chercher la vie
Où les autres ne souffrent pas.
Ce n’est pas l’envie qui manque.
Il paraît que le temps passe.
Nous, on peut toujours rêver
Très haut. Longtemps.
Très haut. Longtemps.
Longtemps.
Longtemps.
C’est par surprise si j’ai dit oui
À la vie. Très haut.
Longtemps.
Longtemps.
Longtemps.