Thursday, December 07, 2023
Hommage aux muses
(Gauguin)
Sa beauté débutant au village,
Ce fut tant pis pour
Les nuits tranquilles.
Les levants, les couchants
N'étaient plus qu’inutiles.
Les lendemains pourtant
Revenaient plus faciles.
Plus faciles.
Le long du port,
Les vieux bistrots
À la dérive
Rêvent qu’un soir,
Au coin du bar,
Éclate son sourire.
Les heures creuses,
Entre deux-eaux,
Reprennent du galon.
Dans les yeux matelot,
Revoilà du beau monde.
Du beau monde.
Le temps perdu
À contempler le vague
Ne l'était plus ; soudain,
Tout devenait Gauguin.
Les voyages, L’aventure,
Le rêve du bout du monde,
Rétrogradaient second
À l'échelle des amours.
Des amours.
Quand le jour se relance
Et que la nuit Avance,
En laissant derrière elle
Un lit de cendres tièdes.
Les marins éperdus
Continuent la rengaine :
///////
Hey yo yo yo,
Et une bouteille de rhum.
Hey yo yo yo,
Et une bouteille de rhum.
Bis
//////
Les marins éperdus
Poursuivent la rengaine,
Qui amuse les muses
Quand ils chantent en criant :
Je vous aime !
Sa beauté débutant au village,
Ce fut tant pis pour les nuits tranquilles.
Les levants, les couchants
N'étaient plus qu’inutiles.
Les lendemains pourtant
Revenaient plus faciles.
Plus faciles.