Effrayé par les étoiles
Le ciel est descendu,
Chevaucher les nuages,
Comme Don Quichotte à ses débuts.
Sauf qu’ici le brouillard,
Au sol un peu buvard,
N’a pas joué son rôle
De bon plancher des vaches.
Et le ciel, éperdu, est tombé sur la mer,
Éparpillé dans l’écume aux crêtes ruisselantes.
Aujourd’hui, les moutons
Qu’on voit danser dans l’océan,
Ressemblent à des chevaux
Aux crinières flamboyantes,
Qui inspirent les poètes
Et les cœurs galopants,
Et tous les amoureux
Aux regards transparents.
Même qu’on peut voir dedans
Leur cœur en balançoire,
Comme Alice en tombant dans son rêve